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Leica Vario-Elmar-R 80-200mm f/4.0

C’est la version  » ROM  » que j’ai choisi de modifier, mais cette fois ci, je ne vais pas enlever la nappe électronique, histoire de se donner un peu moins de travail 😉

 

On va commencer par enlever la monture Leica-R.

 

Ensuite, il faut enlever le couplage du diaphragme.

 

On supprimera plus tard la CAM, qui ne nous sert à rien sur Nikon.

 

On continue à démonter l’arrière de l’objectif, attention de ne pas endommager la nappe.

 

On va laisser tout ça sur place !

 

Et pour se faire, on va enrouler les contacts sur la nappe et loger le tout contre la partie centrale.

 

On remet en place les différentes bagues.

 

La bague de couplage du diaphragme.

 

Et enfin la monture Nikon.

 

Voici ce que l’on va garder de coté pour une éventuelle reconversion en Leica-R.

Leica Macro Elmarit-R 60mm f/2,8

Et voici un nouveau post pour adapter le Leica-R Macro Elmarit 60mm f/2,8 en monture Nikon !
C’est parti.

 

On va d’abord démonter les contacts électroniques, et dévisser le cache noir.

 

On enlève la monture Leica.

 

Et maintenant la bague du diaphragme et la partie qui sert à coupler la bague de diaphragme et le diaphragme lui même!

 

Cette partie est très difficile à enlever, il faut de la patience et de la délicatesse, la partie inférieure (la longue patte métallique) est enclanché dans le fût de l’objectif, sur le diaphragme.

 

On va pouvoir démonter cette " Cam ", et enlever en forçant délicatement le cache en plastique noir.

Voilà le résultat.

 

Maintenant, il n’y a plus qu’a tout remonter avec une bague Nikon, et le tour et joué!
Tout ça, c’est à ranger précieusement pour une future re-conversion en Leica-R.

 

A la prochaine 😉

Leica Vario-Elmarit-R 28-90mm f/2.8-4.5 Asph.

On ne trouve pas de tutoriel pour modifier cet excellent zoom, donc voici en images la démarche à suivre.
Voici la petite merveille qui va nous servir de cobaye, âmes sensibles s’abstenir  😉

 

La partie monture, pour adapter cet objectif sur du Nikon, on doit bien évidement changer sa monture, mais aussi enlever le cache en métal noir qui risquerait de frotter sur le miroir de notre boitier.

Cet objectif, contrairement à pas mal d’autres Leica-R possède un petit ressort qui permet au diaphragme de fonctionner correctement. Il est attaché aux deux points entouré de rouge sur les photos.

 

Voilà le petit ressort avec le cache métalique.

 

On y voit plus clair !

 

Autre difficulté, les contacts du Leica qu’il faudra ou supprimer ou cacher. Ici nous allons les enlever, mais comme je n’aime pas les transformations iréversibles, on va le faire proprement.

 

On arrive délicatement à enlever la monture Leica.

 

Voici l’objectif sans sa bague.

 

Pour enlever toute l’électronique, il va falloir « creuser » plus profond
Ca tombe bien, on va du même coup nettoyer un peut l’intérieur !

 

Bien sur, ou pourrait éviter ce qui suit en coupant simplement aux ciseaux la nappe électronique, mais je n’aime pas ça!

 

Il va falloir maintenant enlever 2 vis, elles sont sous les caoutchoucs des bague de zoom et de mise au point. Voici la première :

 

Et la deuxième :

 

Ce zoom est particulièrement bien conçu, on arrive en enlevant simplement ces 2 vis à séparer la partie optique qui comprend toutes les lentilles et le mécanisme du zoom du fut extérieur métallique, donc pas de danger et de remontage compliqué.

 

L’électronique à enlever.

 

Le démontage continue.

 

Pas mal, non ?

 

Il va aussi faloir enlever les contacts à l’intérieur du fût.

 

Après un dévissage et un décollage, voici l’électronique.

 

Et voilà, toutes les pièces dégraissées et nettoyées.

 

Bien, remontons l’objectif, et occupons nous du diaphragme.
Il faut faire une modification, car on ne peut pas remettre en place le ressort vu au début, et sans lui le diaphragme ne fonctionne pas correctement.
Il va falloir fixer ensemble les 2 parties métalliques dans le cercle rouge !

 

Pour ce faire, je n’ai malheureusement pas trouver d’autre moyen: on va percer un trou dans la partie entourée de rouge.

 

Après un petit coup de peinture, voilà le résultat !

 

A l’aide d’un petit fil de fer, ou autre chose, on lie les deux parties métalliques ensemble.

 

Et voilà.

 

On va aussi enlever cette « Cam » qui ne nous sert à rien !

 

Voilà, c’est fini, plus qu’a remonter une bague Nikon, attention à la petite bille, ne pas la perdre ou l’oublier !

 

On va garder tout ça bien ranger dans une enveloppe aver les référence et le numéro de série de l’objectif, peut etre un jour, on voudra remonter cet objectif en Leica-R, pour le monter sur un petit R10 par exemple 😉

 

Leica R Vario-Elmarit 28-90mm f/2.8-4.5 Asph pour Nikon.

Allez à vos tournevis 😉

Auto Cosmogon 58mm f/2,0

Le Cosmogon 58mm n’était autre qu’un objectif Russe Helios 44-M dont on avait changé le nom pour l’exportation. On les retrouvera aux Etats Unis ainsi qu’au Royaume Uni. L’Helios 44, quand à lui n’était que la copie Russe de l’objectif Carl Zeiss Biotar 58mm.

Plus d’infos sur le Cosmogon et les Objectifs Russes :

Je vous conseille aussi la lecture de cet excellent livre : The Authentic Guide to Russian and Soviet Cameras aux éditions « Le Rêve ».

Suivant certaines sources, on sait que les numéros de séries des objectifs Russes commencent par l’année de fabrication, ceux commençant par un ou plusieurs zéro signifient :
000xxxxxx (modèles d’études, d’usine, prototypes etc.)
00xxxxxx (réservés aux membres du Parti Communiste et haut responsables en pré-série)
0xxxxxx (réservés aux responsables syndicaux d’usines)
Je ne sais pas si les Cosmogon rentrent dans ce système de numérotation, mais ce qui frappe en faisant des recherches sur internet, c’est que les numéros de séries de ces objectifs commencent toujours par un double zéro voire un triple zéro !

Intrigué par cet objectif assez rare, j’en trouve un sur Ebay, et je le reçois dans un état douteux, bague de mise au point dure, diaphragme huileux, verres sales…

Voici donc l’histoire en images du démontage, nettoyage… et modification du Cosmogon.

 

On commence par démonter la couronne frontale, qui met à jour 3 vis.

 

Puis on enlève la bague qui cache l’hélicoide.

 

Passons ensuite de l’autre coté.

 

Après avoir dévisser les 3 vis, on découvre la bague de diaphragme.

 

Attention a ne pas perdre la bille qui permet à la bague de diaphragme de « cliquer » à chaque ouverture.
En fait, je vais m’apercevoir plus tard que cet objectif possède 2 billes disposées l’une en face de l’autre, c’est assez rare, et je n’ai jamais pu remonter les 2 ensemble !

 

La « couronne » de report du diaphragme, en effet c’est un objectif avec un diaphragme automatique, c’est plus compliqué à démonté, mais beaucoup plus pratique pour la prise de vue.

 

Revenons à la partie avant, et dévissons les 3 autres vis qui libèrent le bloc optique.

 

Démontage ensuite de l’hélicoïde.

 

On sépare ensuite les bagues qui composent la bague de mise au point.

 

Voilà toutes les éléments de la bague de mise au point, nettoyés et dégraissés.

 

A ce stade du démontage, et en observant la bague des distance, on comprends qu’avec un minimum de modification, on va pouvoir aller plus loin dans l’échelle des distances en dépassant l’infini. En d’autre terme, raprocher le bloc optique du plan film, donc adapter cet objectif pour … Nikon.

 

On va supprimer une partie du métal qui sert a marquer l’infini et en prime, la distance la plus courte de mise au point. Pourquoi se gêner !

 

Voilà, après un petit limage, la butée de l’infini est décalé, ce qui se traduira par une rentrée plus vers l’intérieur du boitier du bloc optique. C’est ce qu’on recherche à faire, puisque la distance au plan film d’un Nikon F est de 46,5mm, et un objectif M42 seulement 45,46mm. On doit donc gagner 1,04mm vers l’intérieur du boitier pour permettre à cet objectif de faire la mise au point à l’infini sur un boitier Nikon.

 

On lime aussi la partie oposée, histoire de gagner un peu pour la distance minimale de mise au point.

 

On s’aperçoit que si l’on fait rentrer plus profond le bloc optique, il vient buter sur le mécanisme du diaphragme automatique. Aucune importance, de toute manière nous n’avons pas besoin de toute cette quincaillerie !

 

Mais ça ne suffit pas, on va donc devoir limer un peu de métal, pour donner plus de jeux au bloc optique.

 

Après un bon dégraissage de toute les pièces, et un coup de peinture noire sur les parties limées, passons au nettoyage du bloc optique et du diaphragme.

 

Tout étant en métal, il ne faut pas hésiter à tremper le diaphragme dans un dégraissant, je vous conseille le trichloréthylène, produit dangereux, interdit à la vente, mais extraordinairement efficace pour tout ce qui est dégraissage.

 

Voilà, bloc optique et diaphragme comme neuf et remonté.

 

Un autre petit bricolage va être nécessaire : comme cet objectif est à diaphragme automatique, et que l’on a enlever tout le mécanisme, il faut donc « joindre » ensemble le diaphragme proprement dit et la baque de diaphragme. il suffit de viser une petite plaque métallique pour bloquer les lames du diaphragme, pour qu’ensuite la couronne puisse actionner le diaphragme.

 

Voilà, un petit Helios 44 Cosmogon, tout propre, graissé, nettoyé, toujours en monture M42, mais qui peut se monter sur un Nikon et avoir la mise au point à l’infini. sur Canon, Sony, Pentax aussi d’ailleurs.

Vivitar 24 mm f/2.0

Petit rappel sur les objectifs Vivitar.

La société Vivitar, fondée en 1938 par deux émigrants allemands, Max Ponder et John Best, n’est pas vraiment un fabriquant d’objectif photo, mais plus un distributeur. Vivitar à su importer puis par la suite faire fabriquer de très bonnes optiques.

On arrive à connaitre le fabriquant des objectifs Vivitar grâce aux 2 premiers chiffres du numéro de série de l’objectif. Ainsi un Objectif Vivitar dont le numéro de série commence par 13 aura été fabriqué par Schneider Kreuznach, un dont le numéro commence par 22, par Kino Precision …

En savoir plus :

Le Vivitar 24 mm f/2.0 est un objectif assez recherché, pour sa grande qualité, il à été fabriqué par Kiron (Kino Precision Industries).

J’ai acheté cet objectif et je l’ai reçu dans un sale état, esthétiquement impeccable, mais complètement inutilisable, le diaphragme était gommé et il y avait de l’huile partout.
Voici en image, le nettoyage de cette très bonne optique.

 

On va commencer par enlever la monture.

 

En accédant au levier du diaphragme, j’ai enfin pu l’actionner et m’apercevoir que les lamelles étaient couverte d’huile.

 

On continue le démontage.

 

En enlevant le bloc optique arrière, on voit bien l’huile sur les lames.

 

La couronne avant.

 

Les 3 vis du réglage de l’infini.

 

La bague de mise au point démontée.

 

Il y a vraiment de l’huile partout.

 

Il va falloir maintenant démonter l’hélicoïde.

 

Il va falloir aussi nettoyer tout ça et graisser à nouveau correctement.

 

La lentille frontale est sale, on va en profiter pour la nettoyer aussi.

 

On continue, il faut atteindre le diaphragme qui se trouve derrière le bloc optique avant.

 

L’aide d’un outil spécial est nécessaire pour dévisser ces 2 parties, elles sont collées en usine!

 

Enfin le diaphragme ! Etant donné que tout est en métal, on va se contenter de faire tremper le tout dans du trichloréthylène plusieurs fois pour bien dégraisser.
Si on peut ainsi évité de démonter les lames du diaphragme, c’est toujours ça de gagné!

 

Un peu plus propre non?

 

Une fois bien nettoyé, ça a meilleure mine !

 

On remonte…

 

On va caler l’infini grace aux trois vis.

 

Et voilà!

 

Un beau 24mm f/2.0 tout neuf.